13 octobre 2014 Saint Jacques de Compostelle
Après une bonne nuit à l' albergue privée, nos deux amis ont décidé de visiter Santiago de Compostella. Cette ville est l'une des destinations les plus importante de la chrétienté, créé à partir et pour le culte de Saint Jacques. Ils se dirigent vers la cathédrale.
En attendant la messe, Laurent et Bruno admirent l'intérieur de cet immense édifice.
Représentation de Saint-Jacques dans la Chapelle Majeure. C’est lui que l’on peut toucher en montant dans le petit escalier qui se trouve dans la chapelle
Pendant la messe du pèlerin, nos amis ont eu la chance de voir le botafumeiro se balancer sous les voûtes. C'est un énorme encensoir de laiton argenté, haut de 1,60 m et pesant plus de 50 kg. L’oscillation est spectaculaire, il s’élève à plus de 20 m de hauteur pour revenir raser le sol à une vitesse de 68 km/h en laissant derrière lui un fin sillage de fumée et d’encens. Une équipe de huit hommes, les tiraboleiros, actionne la corde qui commande le mouvement du botafumeiro. Ce rite, l’un des plus populaires de la cathédrale, se perpétue probablement depuis 700 ans, en signe de purification spirituelle. L’encensoir actuel date du milieu du XIXe siècle. C'est impressionnant.
La Chapelle des Français ou du Roi de France est également connue sous le nom de Chapelle du Sauveur. Le retable en marbre polychrome de 1532 est l’oeuvre de Jean de Alava.
Cette chapelle est particulière pour les français : c’est ici qu’ont lieu les messes en français. Le roi de France Charles V, qui a vécu au XIVème siècle, fit un don considérable à la cathédrale pour que, chaque jour, une messe soit célébrée en cette chapelle « pour la prospérité de la France ». La chapelle est en bonne place, au centre du déambulatoire.
Le blason de l’Espagne, situé en plein milieu de la décoration de la Chapelle Majeure. On peut y voir, incorporé, le blason du Portugal.
Nos amis traversent la Plaza das Praterias, avec la Fontaine des Chevaux, du XVIII ème siècle et au fond la Maison du Chapitre, Casa del Cabildo. A gauche, la Maison du Doyen, où l’on vient chercher la Compostela, le certificat prouvant que l’on a fait le pèlerinage.
Un dernier regard avant de prendre le train.
Le voyage du retour va durer 26 heures. Hélène, courageuse, est venue les accueillir mercredi matin à 0 h 55 à la gare de Rouen.
Nos deux randonneurs sont très fatigués mais heureux d'avoir accompli ce périple de 24 jours, ils ont parcouru 508 kms. Ils ont engrangé une collection de sensations, de paysages, de sons, d'odeurs, de rencontres.
Au revoir Laurent, au revoir Bruno, nous vous suivrons peut être sur d'autres chemins.
Scarletta