12 octobre 2014 de Santa Irina à Santiago
Ce matin, Laurent et Bruno, repartent pour leur dernière étape. Ils quittent San Irina au petit jour, 25 kms à parcourir avant la borne annonçant Santiago.
Les voilà à Lavacolla, c'est ici que les pèlerins médiévaux se lavaient dans la rivière (d'où le nom lava colla) mettaient leurs affaires en ordre et se faisaient beaux avant d'aller honorer Saint Jacques.
Bruno s'arrête devant la borne tant attendue
C'est l'ultime étape encore champêtre jusqu'au Monte de Gozo. Ils sont de nouveau dans une forêt d'eucalyptus, puis ils montent vers Amenal et passent devant l'aéroport de Santiago.
Petit arrêt le temps de faire le tour du gigantesque monument qui s'élève au sommet du Montjoie. Ce monument a été érigé pour la venue du pape Jean Paul II.
Laurent savoure sa chance d'être arrivé à Santiago de Compostela.
C'est par la Rua Dos Concheiros, ainsi baptisée en raison des concheiros qui vendaient autrefois ici, les coquilles Saint Jacques et la rua de San Pedro que les pèlerins parviennent à l'entrée de la vieille ville historique.
Au sol, les coquilles leur indiquent le chemin.
Bruno et Laurent sont maintenant devant la Cathédrale Saint Jacques de Compostelle, elle est consacrée à l'apôtre Jacques de Zébédée, saint patron et protecteur de l'Espagne.
Nos deux randonneurs ont parcouru 508 kms, sac à dos, ils sont émus de se trouver sur l'une des plus belles places d'Europe.
Nos pèlerins se dirigent maintenant vers l'oficina del Pérégrino chercher leur Compostèla. Pour avoir ce document, il faut présenter la "crédentiale " tamponnée à chaque étape.
Nos deux amis ont une mission à remplir, remettre les voeux que leurs amis randonneurs leur ont confié. Ils descendent à la Crypte de l’apôtre Saint Jacques le Majeur, admirent la Châsse contenant les reliques et déposent les petits papiers.
Nos amis visiterons la ville demain, ils se dirigent vers l' albergue qu'ils ont retenu, la même qu'il y a 3 ans. En passant, les vitrines de victuailles les attirent.
Un dernier repas avec leurs compagnons du camino, ils vont déguster un plat espagnol.
Bonne nuit, à demain,
Scarletta